L’association Refuge de l’Espoir de Pierrelatte et Tricastin dans la Drôme rejoint les autres structures de protection animale et signe une pétition pour demander au gouvernement le déblocage d’un fond d’urgence, l’objectif étant de sauver les structures d’accueil indépendantes. Secrétaire du refuge, Sabrina espère que les associations de protection animale seront entendues : « Ce fond d’urgence va nous aide financièrement puisque la Covid a été compliquée à gérer. On n’a pas eu d’adoption sur cette période. Et on n’a quasiment pas eu de dons.»

Effet Covid

Une aide des pouvoirs publics serait d’autant plus appréciée que la structure d’accueil du 185 rue des Agriculteurs à Pierrelatte doit faire face à une recrudescence du phénomène des abandons d’animaux. Un phénomène que déplore Florence la présidente du refuge : « On est dans une société de consommation. Les gens n’hésitent pas à larguer leur animal dès qu’ils le peuvent et pas forcément que pour les bonnes raisons. Dès qu’il y a un
divorce ou pour besoin de confort, il se sépare de leur animal. Ça c’est dommage. »

Bénévolat

Le fonctionnement du Refuge de l’Espoir a été impacté par la crise du Coronavirus. Toutes les bonnes volontés sont donc les bienvenues. La secrétaire Sabrina remercie au passage les bénévoles qui oeuvrent au bien-être des animaux. « Le mobilier du refuge est essentiellement fourni ou réalisé par des bénévoles. »

Dévouement

La structure emploie quatre salariés et mobilise environ 25 bénévoles. Des personnels qui ont en commun un dévouement exemplaire pour la protection et la défense des animaux, à l’exemple de la responsable du chenil, Sarah, qui vient de la commune voisine de Saint-Paul-Trois-Châteaux. « J’ai toujours été passionnée des animaux. Ça fait cinq ans que je travaille au refuge. »

Le Refuge de l’Espoir offre un cadre accueillant à nos amis à quatre pattes. Les locaux sont régulièrement réaménagés et les pensionnaires sont choyés. Ici, chien et chats peuvent dormir tranquille en attendant de trouver une famille d’accueil.

Perspectives

Les salariés et bénévoles du Refuge de l’Espoir de Pierrelatte et Tricastin dans la Drôme espèrent, comme leurs collègues de toute la France que la pétition permettra d’obtenir des avancées en termes d’aides financières. De l’argent qui servirait à nourrir et à soigner les animaux.